Thursday, August 24, 2017

Hadrien Chénier-Marais

Liberté d'expression—Frapper ou ne pas frapper…  et qui frapper quand on frappe?
To understand America's crises today, one must first understand what has happened to two institutions: the university and the news media. They do not regard their mission as educating and informing but indoctrinating.  [Pour comprendre les crises en Amérique aujourd’hui, il faut tout d’abord comprendre ce qui s’est passé dans deux institutions:  l’université et la presse.  Ils ne considèrent leur mission d’instruire et d’informer mais plutôt d’endoctriner.]    
           —Dennis Prager

Le titre d’un article dans Le Devoir, “Liberté d'expression — Est-ce correct de frapper un nazi?,” a attiré mon attention car il me parait un tantinet aberrant puisque la réponse à la question est archi-évidente. Un meilleur et plus honnête titre, bien que moins politiquement correct, aurait été:  Est-ce correct de silencer (censurer/bannir) les opinions qu’on n’aime pas?  Et donc cela pourrait inclure non seulement le nazisme, mais également le communisme, le socialisme, et surtout l’islamisme.  C’est-à-dire la gauche.  


L’auteur de l’article, Hadrien Chénier-Marais, candidat à la maîtrise, Département de science politique, Université de Montréal, témoigne d’un manque d’objectivité sinon d’une certaine indoctrination universitaire anti-droite, pro-gauche.  Il écrit correctement que “la plupart des sociétés occidentales ont limité celle-ci [la liberté d’expression] en excluant certains types de discours, tels les discours haineux ou incitant à la haine.”  MAIS cela ne veut pas dire que c’est donc forcément bien.  Pourquoi pas?  Parce qu’en toute évidence “haineux” et “haine” sont deux termes archi-subjectifs et donc faciles à appliquer à quasiment n’importe quoi.  Si, par exemple, on cite un fait, on pourrait être arrêté, ce qui s’est passé à Paul Weston, qui a simplement cité Winston Churchill vis-à-vis de l’Islam.  On pourrait également être arrêté sous la guise de discours haineux, si on critique, par exemple, la politique d’immigration d’un gouvernement, moyennant l’évocation de faits qui contredisent cette politique.


L’auteur aurait dû quand-même noter que les Etats-Unis constitue une société occidentale importante qui n’a pas adoptée de la législation anti-haine du fait de ce problème de subjectivité. Il stipule que “Cependant, les autorités n’ont pas tendance à punir certains groupes usant de ces rhétoriques…”  Et pourtant la liste des gens qui ont été punis d’une façon ou d’autre est importante et comprend, à part Paul Weston, Geert Wilders, Robert Spencer et Pam Geller (interdits en Grande-Bretagne), Sébastien Jallamion, Ezra Levant, Mark Stein, Dan Park, John Salvesen, etc.  Un peu de recherche sur internet révélera sans doute d’autres.  Il faut des statistiques à cet égard!  


L’auteur manque d’objectivité car il note la présence de nazis à Charlottesville, mais ne dit rien sur celle d’Antifa et sa violence.  Il cite “le néonazisme, le suprémacisme blanc et d’autres mouvements de ce type,” mais reste silent vis-à-vis du suprémacisme noir (Nation d’Islam, Panthères  Noirs, BLM) et celle de l’islamisme, ainsi qu’Antifa.  Il y a aussi un certain mouvement anti-blasphématoire vis-à-vis de l’Islam (i.e., anti-liberté d’expression) qui semble être en voie d’augmentation au Québec et dans le reste du Canada. 


L’auteur conclut avec les deux possibles réponses à la question présentée:  oui et non.  Mais pourquoi ne pas rajouter au nom de l’objectivité:  “alors, est-ce correct de frapper un nazi ou un islamiste?  Est-ce correct de frapper un communiste ou socialiste ou antifasciste?”  Finalement, l’auteur devrait sortir de son “safe space” idéologique pour vraiment chercher la vérité.  Recevra-t-il cette suggestion à l’université?  Malheureusement, il ne la recevra pas dans les pages du Devoir car, dans l’esprit d’anti-liberté d’expression, ce journal ne permet que les abonnés commentent les articles…   

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